Féminisme universel ou intersectionnel ?
Il existe de nombreux types de féminisme, mais deux des plus courants sont le féminisme universel et le féminisme intersectionnel. Le féminisme universel part de l’idée que toutes les femmes doivent être traitées de manière égale, indépendamment de leur origine, de leur religion ou de leur statut socio-économique.
Le féminisme intersectionnel entend aller plus loin en statuant que des femmes différentes vivent l’oppression de différentes manières. Par exemple, une femme noire peut être victime de discrimination en raison de son sexe et de sa couleur de peau.
Les féministes intersectionnelles estiment qu’il est important de comprendre et de traiter toutes les formes d’oppression si nous voulons parvenir à une véritable égalité.
Pour les féministes intersectionnelles, le féminisme universel est un point de départ précieux, mais ne va pas assez loin dans la reconnaissance des discriminations.
Les néo féministes
Les néo-féministes sont un groupe de penseurs féministes qui ont émergé à la fin du 20e siècle.
Elles partagent bon nombre des mêmes objectifs que les mouvements féministes antérieurs, mais elles soulignent également la nécessité d’une approche plus inclusive et intersectionnelle de l’égalité des sexes.
Les néo-féministes estiment que toutes les formes d’oppression, y compris le sexisme, le racisme et l’homophobie, sont interconnectées et doivent être traitées ensemble.
Elles soutiennent également que le genre n’est pas une catégorie binaire limitée, mais plutôt une construction fluide et complexe.
À ce titre, les néo-féministes offrent une perspective critique importante sur le genre et sa relation avec d’autres questions de justice sociale.
Bien que leurs travaux soient souvent controversés, ils ont contribué à élargir le champ de la pensée féministe et à la rendre plus inclusive des diverses expériences et perspectives.
Le mouvement #metoo
Le mouvement #metoo est une réponse à la prévalence des agressions et du harcèlement sexuels, notamment sur le lieu de travail.
Le terme « #metoo » a été utilisé pour la première fois par Tarana Burke en 2006, mais il a suscité une grande attention après que l’actrice Alyssa Milano l’a tweeté en 2017.
Le hashtag est rapidement devenu viral, déclenchant une conversation mondiale sur la prévalence de l’inconduite sexuelle.
Depuis lors, le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur, avec de plus en plus de personnes qui se manifestent pour partager leurs histoires.
Le mouvement #metoo a permis à d’innombrables survivants d’agressions et de harcèlement sexuels de s’exprimer et a contribué à sensibiliser le public à ce problème.
Il a également incité les entreprises et les organisations à réexaminer leurs politiques et procédures en matière d’inconduite sexuelle.